Le rapport (2022) parallèle de la CCDH met en lumière les lacunes du Luxembourg dans la lutte contre le racisme et les discriminations ethno-raciales. Il pointe l'absence de statistiques fiables, le manque de moyens pour le Centre pour l’Égalité de Traitement (CET) et des politiques d'intégration insuffisantes. Le rapport critique également l’inégalité d’accès à la justice, au logement et à l’emploi pour les groupes vulnérables. Enfin, il appelle à une meilleure sensibilisation et à une approche transversale pour combattre durablement les discriminations.
Cette étude a été réalisée grâce au financement de la Présidence luxembourgeoise du Conseil européen et s’inscrit dans le cadre du programme d’action national de lutte contre les discriminations. Ce programme de sensibilisation et d’information est mené depuis 2002 par le Commissariat du Gouvernement aux Étrangers avec le soutien du Programme communautaire de lutte contre la discrimination.
Le rapport (2023) « À l’écoute des victimes » met en lumière les expériences directes de racisme au Luxembourg. Les victimes témoignent d’un spectre allant des micro-agressions aux discriminations structurelles, impactant gravement la santé mentale et l'intégration sociale. Il souligne un manque d’espaces sécurisés pour s’exprimer, une méfiance envers les structures d’aide, et la méconnaissance des recours existants. Les recommandations clés incluent la création de safe spaces, la lutte contre les stéréotypes, et une meilleure sensibilisation aux droits pour encourager les plaintes.
Le rapport (2022) sur le racisme et les discriminations ethno-raciales au Luxembourg révèle que ces phénomènes persistent malgré une société multiculturelle. Une enquête quantitative auprès de 15 000 résidents montre que près de 50 % perçoivent des discriminations basées sur la couleur de peau, l'origine ou la langue. Les domaines les plus concernés incluent l'emploi, le logement, et les réseaux sociaux. Les experts soulignent une invisibilité partielle due au faible nombre de plaintes et à des formes de racisme plus subtiles. Le rapport propose des recommandations pour renforcer le cadre légal, sensibiliser les populations et mieux accompagner les victimes.